Entrevues

 

DH - Vos deux fils ont écrit L'Inde reconstituée en direct sur un réseau de clavardage et vous l'avez sous-titré "récit sur le web". Pris dans l'ordre, ce fil de clavardages peut se lire comme un roman ou comme du théâtre. En empruntant à la description narrative, à l'image et aux dialogues, aviez-vous l'intention d'inaugurer un nouveau genre en vous lançant dans cette forme de création à partir des textes qu'ils vous ont laissés?

 

CL - Non, car je ne savais pas en commençant que j'ouvrais la porte à une forme narrative qui me conduirait à ce texte en faisant dialoguer leurs personnages sur DH. Tant mieux si c'est une forme inédite, mais je doute que nous soyons les premiers à le faire.

 

DH - Comment réagissent-ils au fait que leur mère se passionne autant pour un projet qu'ils ont délaissé?

 

CL - Ça les amuse, mais je crois qu'au fond, ils s'en fichent éperdument. Je leur pose parfois des questions sur des aspects incompréhensibles de leur histoire - je pense à ce fameux banquet censé durer une nuit mais qui s'éternise sur des semaines et même des mois, et je vois bien qu'ils n'ont pas de réponses à ça. Ils me disent que c'est mon problème.

 

DH - Qu'est-ce que vous aimez de cette histoire?

 

CL - Elle me questionne beaucoup. Jeff et Antoine sont des êtres renfermés depuis leur naissance. J'apprends à les connaître à travers cette forme d'autisme qu'ils ont percée pour en laisser sortir des paroles sur des réseaux sociaux. Je les envie d'avoir pu le faire, et je m'envie en tant que mère d'y avoir accès.

 

DH - Y a-t-il une différence entre un roman conçu pour l'édition littéraire et un roman destiné aux internautes?

 

CL - D'abord, il faudrait le mettre en pages et le regarder comme un livre pour qu'on puisse dûment appeler ça un roman. Ce n'est pas du théâtre non plus parce que il n'y a pas eu de direction, de connivence avec des acteurs ou un metteur de scène et pour moi ça devrait faire partie des lois de l'écriture dramatique. Comme le mot clavardage est au top ten des mots les plus horribles que je connaisse, je vois mal comment ça pourrait devenir un genre littéraire. Je m'en tiendrais alors à l'idée d'un projet poétique qui a pris naissance dans un court texte intitulé Tapis où il est question d'une rencontre initiatique entre un Québécois et un hindou.

 

DH - Quand vous êtes-vous rendu compte que c'était en train de devenir un projet plus ample?

 

CL - L'idée a dû effleurer mon esprit assez tôt mais je n'ai pas voulu m'orienter vers un "genre" en transcrivant leurs textes. Moi-même j'ai commencé plusieurs fois des romans et je ne les ai jamais terminés. Je sais par expérience que c'est un pattern angoissant. On ne peut pas mener de front une histoire qu'on invente et la traiter comme si elle était déjà une affaire finie. Je me suis simplement surprise, après quelques jours, à faire parler leurs personnages au passé simple et j'ai décidé de ne pas censurer cette manière inusitée que ces personnages avaient de s'exprimer sur un réseau social. Ils étaient très convaincus de leurs propos. Ils me faisaient penser à ces utopistes que j'ai connus quand j'étudiais en géologie, qui se servaient de leurs connaissances techniques pour refaire le monde. Il y a même un prince électeur allemand qui enseigne à l'université d'Ottawa dans leur histoire.

 

DH - Il y aurait bien des façons de résumer l'histoire de ces personnages et vous nous en avez proposé une en un condensé des nombreux "chapitres" que vous avez mis en ligne le 23 janvier. Mais si on excepte la succession de voix qui conduit à l'histoire proprement dite, vous résumeriez comment?

 

CL - C'est l'histoire d'un architecte et d'un ingénieur qui rêvent d'un quartier fantastique où tout ce qu'ils ont toujours rêvé de l'Inde va prendre vie. Ils vont s'intégrer dans un mysticisme aqueux et fusionnel, pour finalement évoluer dans une vie inventée.

 

DH - Est-ce qu'ils y parviennent?

 

CL - Ils y sont déjà. Dès le commencement. Jeff et Antoine se sont débarrassés de l'objectif à atteindre, qui constitue normalement la fin d'un récit, en les plaçant dans le quartier déjà construit, déjà peuplé, mais pas encore fini de rêver.

 

DH - Pourquoi l'Inde?

 

CL - C'est un pays qui a toujours attiré mes fils, et qui les terrorise à la fois. Ils n'ont pas connu leur père, lui-même parti vivre en Asie. Ils se sont donc investis dans la création de cette histoire un peu insensée et quand ils me l'ont fait lire je leur ai proposé d'en faire un texte moins fragmenté. Malheureusement pour moi, ils ont rencontré un mentor qui leur a fait abandonner ce projet. Ils vivent aujourd'hui dans un regroupement de gens qui ne jurent que par la simplicité volontaire et, les connaissant, je crois qu'ils y ont finalement trouvé leur voie.

 

DH - Et leurs personnages? Eux ont-ils vu l'Inde avant de la reconstituer dans le Quartier d'Aamena?

 

CL - Je ne pense pas. Je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir vu la misère et de l'extraire de son lieu en recréant ce même lieu. En tout cas je les trouve extrêmement gonflés d'avoir aseptisé le Gange dans une piscine de béton.

 

DH - Mais ce projet naît quand même d'une scène plutôt sordide, quand Philippe et Baghirat se rencontrent?

 

CL - Oui. Je crois que Philippe, qui ne se dit pas prêt à l'acte sexuel avec Baghirat, va se confronter à une sorte de limite sensorielle de l'Inde. Il cherche à fuir l'odeur de putréfaction, mais comme il est à la veille de son retour, il n'a pas le choix de s'étendre, et de s'éteindre, avec son amant dans ces restes humains. Baghirat est lui-même le produit de cette mère qui laisse pourrir ses enfants morts entre les murs de sa maison.

 

DH - Peut-on parler de rachat?

 

CL - Peut-être. Ça reste obscur. Mais c'est vrai qu'il y a deux couples d'hommes dans cette histoire: l'architecte et l'ingénieur effacent, d'une certaine manière, l'horreur expérimentée par Philippe, même si ce dernier, en écrivant son désir pour Baghirat, ne semble pas encore traversé par ce thé amer de la vie.

 

 

Propos recueillis par Dina Lopez.

 

T7190224 - 18-01-24

 

DH - Vos deux fils ont écrit L'Inde reconstituée en direct sur un réseau de clavardage et vous l'avez sous-titré "récit sur le web". Pris dans l'ordre, ce fil de clavardages peut se lire comme un roman ou comme du théâtre. En empruntant à la description narrative, à l'image et aux dialogues, aviez-vous l'intention d'inaugurer un nouveau genre en vous lançant dans cette forme de création à partir des textes qu'ils vous ont laissés?

 

CL - Non, car je ne savais pas en commençant que j'ouvrais la porte à une forme narrative qui me conduirait à ce texte en faisant dialoguer leurs personnages sur DH. Tant mieux si c'est une forme inédite, mais je doute que nous soyons les premiers à le faire.

 

DH - Comment réagissent-ils au fait que leur mère se passionne autant pour un projet qu'ils ont délaissé?

 

CL - Ça les amuse, mais je crois qu'au fond, ils s'en fichent éperdument. Je leur pose parfois des questions sur des aspects incompréhensibles de leur histoire - je pense à ce fameux banquet censé durer une nuit mais qui s'éternise sur des semaines et même des mois, et je vois bien qu'ils n'ont pas de réponses à ça. Ils me disent que c'est mon problème.

 

DH - Qu'est-ce que vous aimez de cette histoire?

 

CL - Elle me questionne beaucoup. Jeff et Antoine sont des êtres renfermés depuis leur naissance. J'apprends à les connaître à travers cette forme d'autisme qu'ils ont percée pour en laisser sortir des paroles sur des réseaux sociaux. Je les envie d'avoir pu le faire, et je m'envie en tant que mère d'y avoir accès.

 

DH - Y a-t-il une différence entre un roman conçu pour l'édition littéraire et un roman destiné aux internautes?

 

CL - D'abord, il faudrait le mettre en pages et le regarder comme un livre pour qu'on puisse dûment appeler ça un roman. Ce n'est pas du théâtre non plus parce que il n'y a pas eu de direction, de connivence avec des acteurs ou un metteur de scène et pour moi ça devrait faire partie des lois de l'écriture dramatique. Comme le mot clavardage est au top ten des mots les plus horribles que je connaisse, je vois mal comment ça pourrait devenir un genre littéraire. Je m'en tiendrais alors à l'idée d'un projet poétique qui a pris naissance dans un court texte intitulé Tapis où il est question d'une rencontre initiatique entre un Québécois et un hindou.

 

DH - Quand vous êtes-vous rendu compte que c'était en train de devenir un projet plus ample?

 

CL - L'idée a dû effleurer mon esprit assez tôt mais je n'ai pas voulu m'orienter vers un "genre" en transcrivant leurs textes. Moi-même j'ai commencé plusieurs fois des romans et je ne les ai jamais terminés. Je sais par expérience que c'est un pattern angoissant. On ne peut pas mener de front une histoire qu'on invente et la traiter comme si elle était déjà une affaire finie. Je me suis simplement surprise, après quelques jours, à faire parler leurs personnages au passé simple et j'ai décidé de ne pas censurer cette manière inusitée que ces personnages avaient de s'exprimer sur un réseau social. Ils étaient très convaincus de leurs propos. Ils me faisaient penser à ces utopistes que j'ai connus quand j'étudiais en géologie, qui se servaient de leurs connaissances techniques pour refaire le monde. Il y a même un prince électeur allemand qui enseigne à l'université d'Ottawa dans leur histoire.

 

DH - Il y aurait bien des façons de résumer l'histoire de ces personnages et vous nous en avez proposé une en un condensé des nombreux "chapitres" que vous avez mis en ligne le 23 janvier. Mais si on excepte la succession de voix qui conduit à l'histoire proprement dite, vous résumeriez comment?

 

CL - C'est l'histoire d'un architecte et d'un ingénieur qui rêvent d'un quartier fantastique où tout ce qu'ils ont toujours rêvé de l'Inde va prendre vie. Ils vont s'intégrer dans un mysticisme aqueux et fusionnel, pour finalement évoluer dans une vie inventée.

 

DH - Est-ce qu'ils y parviennent?

 

CL - Ils y sont déjà. Dès le commencement. Jeff et Antoine se sont débarrassés de l'objectif à atteindre, qui constitue normalement la fin d'un récit, en les plaçant dans le quartier déjà construit, déjà peuplé, mais pas encore fini de rêver.

 

DH - Pourquoi l'Inde?

 

CL - C'est un pays qui a toujours attiré mes fils, et qui les terrorise à la fois. Ils n'ont pas connu leur père, lui-même parti vivre en Asie. Ils se sont donc investis dans la création de cette histoire un peu insensée et quand ils me l'ont fait lire je leur ai proposé d'en faire un texte moins fragmenté. Malheureusement pour moi, ils ont rencontré un mentor qui leur a fait abandonner ce projet. Ils vivent aujourd'hui dans un regroupement de gens qui ne jurent que par la simplicité volontaire et, les connaissant, je crois qu'ils y ont finalement trouvé leur voie.

 

DH - Et leurs personnages? Eux ont-ils vu l'Inde avant de la reconstituer dans le Quartier d'Aamena?

 

CL - Je ne pense pas. Je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir vu la misère et de l'extraire de son lieu en recréant ce même lieu. En tout cas je les trouve extrêmement gonflés d'avoir aseptisé le Gange dans une piscine de béton.

 

DH - Mais ce projet naît quand même d'une scène plutôt sordide, quand Philippe et Baghirat se rencontrent?

 

CL - Oui. Je crois que Philippe, qui ne se dit pas prêt à l'acte sexuel avec Baghirat, va se confronter à une sorte de limite sensorielle de l'Inde. Il cherche à fuir l'odeur de putréfaction, mais comme il est à la veille de son retour, il n'a pas le choix de s'étendre, et de s'éteindre, avec son amant dans ces restes humains. Baghirat est lui-même le produit de cette mère qui laisse pourrir ses enfants morts entre les murs de sa maison.

 

DH - Peut-on parler de rachat?

 

CL - Peut-être. Ça reste obscur. Mais c'est vrai qu'il y a deux couples d'hommes dans cette histoire: l'architecte et l'ingénieur effacent, d'une certaine manière, l'horreur expérimentée par Philippe, même si ce dernier, en écrivant son désir pour Baghirat, ne semble pas encore traversé par ce thé amer de la vie.

 

 

 

DH - Vos deux fils ont écrit L'Inde reconstituée en direct sur un réseau de clavardage et vous l'avez sous-titré "récit sur le web". Pris dans l'ordre, ce fil de clavardages peut se lire comme un roman ou comme du théâtre. En empruntant à la description narrative, à l'image et aux dialogues, aviez-vous l'intention d'inaugurer un nouveau genre en vous lançant dans cette forme de création à partir des textes qu'ils vous ont laissés?

 

CL - Non, car je ne savais pas en commençant que j'ouvrais la porte à une forme narrative qui me conduirait à ce texte en faisant dialoguer leurs personnages sur DH. Tant mieux si c'est une forme inédite, mais je doute que nous soyons les premiers à le faire.

 

DH - Comment réagissent-ils au fait que leur mère se passionne autant pour un projet qu'ils ont délaissé?

 

CL - Ça les amuse, mais je crois qu'au fond, ils s'en fichent éperdument. Je leur pose parfois des questions sur des aspects incompréhensibles de leur histoire - je pense à ce fameux banquet censé durer une nuit mais qui s'éternise sur des semaines et même des mois, et je vois bien qu'ils n'ont pas de réponses à ça. Ils me disent que c'est mon problème.

 

DH - Qu'est-ce que vous aimez de cette histoire?

 

CL - Elle me questionne beaucoup. Jeff et Antoine sont des êtres renfermés depuis leur naissance. J'apprends à les connaître à travers cette forme d'autisme qu'ils ont percée pour en laisser sortir des paroles sur des réseaux sociaux. Je les envie d'avoir pu le faire, et je m'envie en tant que mère d'y avoir accès.

 

DH - Y a-t-il une différence entre un roman conçu pour l'édition littéraire et un roman destiné aux internautes?

 

CL - D'abord, il faudrait le mettre en pages et le regarder comme un livre pour qu'on puisse dûment appeler ça un roman. Ce n'est pas du théâtre non plus parce que il n'y a pas eu de direction, de connivence avec des acteurs ou un metteur de scène et pour moi ça devrait faire partie des lois de l'écriture dramatique. Comme le mot clavardage est au top ten des mots les plus horribles que je connaisse, je vois mal comment ça pourrait devenir un genre littéraire. Je m'en tiendrais alors à l'idée d'un projet poétique qui a pris naissance dans un court texte intitulé Tapis où il est question d'une rencontre initiatique entre un Québécois et un hindou.

 

DH - Quand vous êtes-vous rendu compte que c'était en train de devenir un projet plus ample?

 

CL - L'idée a dû effleurer mon esprit assez tôt mais je n'ai pas voulu m'orienter vers un "genre" en transcrivant leurs textes. Moi-même j'ai commencé plusieurs fois des romans et je ne les ai jamais terminés. Je sais par expérience que c'est un pattern angoissant. On ne peut pas mener de front une histoire qu'on invente et la traiter comme si elle était déjà une affaire finie. Je me suis simplement surprise, après quelques jours, à faire parler leurs personnages au passé simple et j'ai décidé de ne pas censurer cette manière inusitée que ces personnages avaient de s'exprimer sur un réseau social. Ils étaient très convaincus de leurs propos. Ils me faisaient penser à ces utopistes que j'ai connus quand j'étudiais en géologie, qui se servaient de leurs connaissances techniques pour refaire le monde. Il y a même un prince électeur allemand qui enseigne à l'université d'Ottawa dans leur histoire.

 

DH - Il y aurait bien des façons de résumer l'histoire de ces personnages et vous nous en avez proposé une en un condensé des nombreux "chapitres" que vous avez mis en ligne le 23 janvier. Mais si on excepte la succession de voix qui conduit à l'histoire proprement dite, vous résumeriez comment?

 

CL - C'est l'histoire d'un architecte et d'un ingénieur qui rêvent d'un quartier fantastique où tout ce qu'ils ont toujours rêvé de l'Inde va prendre vie. Ils vont s'intégrer dans un mysticisme aqueux et fusionnel, pour finalement évoluer dans une vie inventée.

 

DH - Est-ce qu'ils y parviennent?

 

CL - Ils y sont déjà. Dès le commencement. Jeff et Antoine se sont débarrassés de l'objectif à atteindre, qui constitue normalement la fin d'un récit, en les plaçant dans le quartier déjà construit, déjà peuplé, mais pas encore fini de rêver.

 

DH - Pourquoi l'Inde?

 

CL - C'est un pays qui a toujours attiré mes fils, et qui les terrorise à la fois. Ils n'ont pas connu leur père, lui-même parti vivre en Asie. Ils se sont donc investis dans la création de cette histoire un peu insensée et quand ils me l'ont fait lire je leur ai proposé d'en faire un texte moins fragmenté. Malheureusement pour moi, ils ont rencontré un mentor qui leur a fait abandonner ce projet. Ils vivent aujourd'hui dans un regroupement de gens qui ne jurent que par la simplicité volontaire et, les connaissant, je crois qu'ils y ont finalement trouvé leur voie.

 

DH - Et leurs personnages? Eux ont-ils vu l'Inde avant de la reconstituer dans le Quartier d'Aamena?

 

CL - Je ne pense pas. Je ne pense pas qu'il soit possible d'avoir vu la misère et de l'extraire de son lieu en recréant ce même lieu. En tout cas je les trouve extrêmement gonflés d'avoir aseptisé le Gange dans une piscine de béton.

 

DH - Mais ce projet naît quand même d'une scène plutôt sordide, quand Philippe et Baghirat se rencontrent?

 

CL - Oui. Je crois que Philippe, qui ne se dit pas prêt à l'acte sexuel avec Baghirat, va se confronter à une sorte de limite sensorielle de l'Inde. Il cherche à fuir l'odeur de putréfaction, mais comme il est à la veille de son retour, il n'a pas le choix de s'étendre, et de s'éteindre, avec son amant dans ces restes humains. Baghirat est lui-même le produit de cette mère qui laisse pourrir ses enfants morts entre les murs de sa maison.

 

DH - Peut-on parler de rachat?

 

CL - Peut-être. Ça reste obscur. Mais c'est vrai qu'il y a deux couples d'hommes dans cette histoire: l'architecte et l'ingénieur effacent, d'une certaine manière, l'horreur expérimentée par Philippe, même si ce dernier, en écrivant son désir pour Baghirat, ne semble pas encore traversé par ce thé amer de la vie.

 

 

Propos recueillis par Dina Lopez.

 

T7190224 - 18-01-24