Topic 7190329

DH//329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:22:55

© photo AFP

JEUX D'ENFANTS

 

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:22:55

Collision frontale en Amérique du Nord: propos belliqueux, à la suite desquels deux voisins se rebiffent l’un contre l’autre. Les États-Unis et le Canada s’en prennent à ce qu’ils ont de plus précieux en matière de politique commerciale: un traité qui unit les deux États en leur assurant une politique économique prospère et que le reste des nations observe avec un intérêt qui pourrait bien donner naissance à de nombreuses associations dans les pays d’Europe.  La scène se passe en 1865. C’est ce que nous rapporte  Howard Anglin, conseiller principal en affaires juridiques et politiques, et chef de cabinet adjoint du Premier ministre Stephen Harper au sujet d’une Amérique politiquement divisée et méfiante à l'égard des avantages du commerce extérieur. Cette année-là, le président des États-Unis, nul autre qu’Abraham Lincoln, décide d’abroger un accord conclu avec son voisin du nord. Un immense consensus va se faire dans le Canada pas encore confédéré, où les provinces mettront un terme à leur dissension en matière économique avant de s’unir contre le géant du sud. L’accord aboli s’appelait alors «Traité de réciprocité canado-américain», traité qui avait permis au commerce transfrontalier de doubler son volume d’affaires dans la première décennie suivant sa signature. Une suite à ce précieux accord? Hélas, il aura fallu attendre cent vingt-trois ans avant de voir naître un accord de libre-change bilatéral entre les deux pays. Et l’auteur de l’article de conclure: «La réaction du Canada à notre première guerre commerciale avec les États-Unis offre une leçon intéressante pour ce qui se passe ici aujourd’hui. Malheureusement, le premier ministre Justin Trudeau ne s’y intéressera probablement pas.»

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:24:12

Pourquoi deux enfants devraient-ils s’intéresser à l’histoire racontée par des adultes? Une histoire qui est arrivée avant leur naissance, quel intérêt? Il y a un an et demi, lorsque Donald Trump a été élu à la grande surprise de tous, n’avons-nous pas été témoins de l’arrivée au pouvoir d'un adolescent qui n’avait vieilli qu’en âge, mais qui n’en avait pas fini avec une affirmation de lui-même, un ego renforcé par l’acquisition de son nouveau jouet: la présidence de l’État le plus riche au monde.

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:27:42

Il est vrai qu’en ce moment, notre politique canadienne en matière de libre circulation commerciale entre les provinces est si éparpillée qu’on se demande si ce n’est pas pour cette raison même que le Canada a tant de difficultés à renégocier l’Aléna.

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:31:50

C’est encore ce qui est ressorti hier de la énième réprimande de Trump au premier ministre Trudeau: «Il me croyait parti pour Singapour alors il en a profité pour casser du sucre dans mon dos, alors qu'il ignorait qu’il y a vingt télévisions dans mon avion et que je pouvais tout voir.» Des querelles d’écoliers!

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:33:16

Intéressant l’article de Howard Anglin, d’autant plus qu’il nous enseigne que ce conflit constitue l’une des grandes origines de la Confédération canadienne. En ne pouvant plus compter sur leurs voisins, ils donnaient aux entreprises canadiennes un libre accès inter-provincial. Mais pourquoi Trudeau ne parlerait-il pas de cet exemple éloquent en guise de réponse nationale à la belligérance de Donald Trump?

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:36:20

En effet on observe ici deux êtres assez réticents à faire passer les principes de la diplomatie avant leurs propres personnalités et surtout leurs images. On a fait beaucoup état du narcissisme de Donald Trump mais sur cette question d’enfantillages, remarquez combien ce doit être difficile pour un Justin Trudeau, enfant d’un père dont la figure est elle-même associée à un caractère rebelle, autoritaire, outrecuidant, pour ne pas parler d’un modèle d’arrogance dont les quarante ans et plus se souviennent peut-être davantage que de l’homme politique lui-même, encore que dans son cas le pouvoir et la personnalité ne faisaient qu’un.

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:39:52

Bonne question d’autant plus que le coût de notre laxisme en matière de libre échange entre les provinces est exorbitant: une centaine de milliards de dollars en moyenne s’ajouterait à notre PIB si nous nous occupions de nos propres ententes!

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:41:44

Oui ce doit être difficile pour lui, l’enfant qui s’est beaucoup défini politiquement par rapport à la forte personnalité de son père, revendiquant les mêmes initiatives libérales, de se faire dire publiquement: «Il est encore jeune, il va apprendre, car en ce moment ses déclarations vont coûter très cher aux Canadiens.»

329Re://T7190 [DLop/DameJ/Alais/Lelean/Leon/Noor/Pries/Ogot/Hildeg - Jeux d'enfants] post. 18-06-13 18:44:09

Les «enfants-rois» d’aujourd’hui portent bien leur nom quand on les regarde surprotéger leurs acquisitions sans reconnaissance, pas même en apparence, d’un bien commun pouvant être avantageux pour tous au détriment de leur orgueil démesuré. Les deux protagonistes d’une bisbille qui retentit sur une bonne partie de cette planète, un baby boomer et un rejeton de la génération X, font bel et bien partie de ces groupes qui ont donné lieu à ce qui, de plus en plus, nous apparaît comme une jeunesse où, de toute évidence, la droite ne saurait trouver de terrain plus fertile.

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Collision frontale en Amérique du Nord: propos belliqueux, à la suite desquels deux voisins se rebiffent l’un contre l’autre. Les États-Unis et le Canada s’en prennent à ce qu’ils ont de plus précieux en matière de politique commerciale: un traité qui unit les deux États en leur assurant une politique économique prospère et que le reste des nations observe avec un intérêt qui pourrait bien donner naissance à de nombreuses associations dans les pays d’Europe.  La scène se passe en 1865. C’est ce que nous rapporte  Howard Anglin, conseiller principal en affaires juridiques et politiques, et chef de cabinet adjoint du Premier ministre Stephen Harper au sujet d’une Amérique politiquement divisée et méfiante à l'égard des avantages du commerce extérieur. Cette année-là, le président des États-Unis, nul autre qu’Abraham Lincoln, décide d’abroger un accord conclu avec son voisin du nord. Un immense consensus va se faire dans le Canada pas encore confédéré, où les provinces mettront un terme à leur dissension en matière économique avant de s’unir contre le géant du sud. L’accord aboli s’appelait alors «Traité de réciprocité canado-américain», traité qui avait permis au commerce transfrontalier de doubler son volume d’affaires dans la première décennie suivant sa signature. Une suite à ce précieux accord? Hélas, il aura fallu attendre cent vingt-trois ans avant de voir naître un accord de libre-change bilatéral entre les deux pays. Et l’auteur de l’article de conclure: «La réaction du Canada à notre première guerre commerciale avec les États-Unis offre une leçon intéressante pour ce qui se passe ici aujourd’hui. Malheureusement, le premier ministre Justin Trudeau ne s’y intéressera probablement pas.»

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Pourquoi deux enfants devraient-ils s’intéresser à l’histoire racontée par des adultes? Une histoire qui est arrivée avant leur naissance, quel intérêt? Il y a un an et demi, lorsque Donald Trump a été élu à la grande surprise de tous, n’avons-nous pas été témoins de l’arrivée au pouvoir d'un adolescent qui n’avait vieilli qu’en âge, mais qui n’en avait pas fini avec une affirmation de lui-même, un ego renforcé par l’acquisition de son nouveau jouet: la présidence de l’État le plus riche au monde.

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Il est vrai qu’en ce moment, notre politique canadienne en matière de libre circulation commerciale entre les provinces est si éparpillée qu’on se demande si ce n’est pas pour cette raison même que le Canada a tant de difficultés à renégocier l’Aléna.

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C’est encore ce qui est ressorti hier de la énième réprimande de Trump au premier ministre Trudeau: «Il me croyait parti pour Singapour alors il en a profité pour casser du sucre dans mon dos, alors qu'il ignorait qu’il y a vingt télévisions dans mon avion et que je pouvais tout voir.» Des querelles d’écoliers!

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Intéressant l’article de Howard Anglin, d’autant plus qu’il nous enseigne que ce conflit constitue l’une des grandes origines de la Confédération canadienne. En ne pouvant plus compter sur leurs voisins, ils donnaient aux entreprises canadiennes un libre accès inter-provincial. Mais pourquoi Trudeau ne parlerait-il pas de cet exemple éloquent en guise de réponse nationale à la belligérance de Donald Trump?

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En effet on observe ici deux êtres assez réticents à faire passer les principes de la diplomatie avant leurs propres personnalités et surtout leurs images. On a fait beaucoup état du narcissisme de Donald Trump mais sur cette question d’enfantillages, remarquez combien ce doit être difficile pour un Justin Trudeau, enfant d’un père dont la figure est elle-même associée à un caractère rebelle, autoritaire, outrecuidant, pour ne pas parler d’un modèle d’arrogance dont les quarante ans et plus se souviennent peut-être davantage que de l’homme politique lui-même, encore que dans son cas le pouvoir et la personnalité ne faisaient qu’un.

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Bonne question d’autant plus que le coût de notre laxisme en matière de libre échange entre les provinces est exorbitant: une centaine de milliards de dollars en moyenne s’ajouterait à notre PIB si nous nous occupions de nos propres ententes!

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Oui ce doit être difficile pour lui, l’enfant qui s’est beaucoup défini politiquement par rapport à la forte personnalité de son père, revendiquant les mêmes initiatives libérales, de se faire dire publiquement: «Il est encore jeune, il va apprendre, car en ce moment ses déclarations vont coûter très cher aux Canadiens.»

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Les «enfants-rois» d’aujourd’hui portent bien leur nom quand on les regarde surprotéger leurs acquisitions sans reconnaissance, pas même en apparence, d’un bien commun pouvant être avantageux pour tous au détriment de leur orgueil démesuré. Les deux protagonistes d’une bisbille qui retentit sur une bonne partie de cette planète, un baby boomer et un rejeton de la génération X, font bel et bien partie de ces groupes qui ont donné lieu à ce qui, de plus en plus, nous apparaît comme une jeunesse où, de toute évidence, la droite ne saurait trouver de terrain plus fertile.

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Pourquoi deux enfants devraient-ils s’intéresser à l’histoire racontée par des adultes? Une histoire qui est arrivée avant leur naissance, quel intérêt? Il y a un an et demi, lorsque Donald Trump a été élu à la grande surprise de tous, n’avons-nous pas été témoins de l’arrivée au pouvoir d'un adolescent qui n’avait vieilli qu’en âge, mais qui n’en avait pas fini avec une affirmation de lui-même, un ego renforcé par l’acquisition de son nouveau jouet: la présidence de l’État le plus riche au monde.

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Intéressant l’article de Howard Anglin, d’autant plus qu’il nous enseigne que ce conflit constitue l’une des grandes origines de la Confédération canadienne. En ne pouvant plus compter sur leurs voisins, ils donnaient aux entreprises canadiennes un libre accès inter-provincial. Mais pourquoi Trudeau ne parlerait-il pas de cet exemple éloquent en guise de réponse nationale à la belligérance de Donald Trump?

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En effet on observe ici deux êtres assez réticents à faire passer les principes de la diplomatie avant leurs propres personnalités et surtout leurs images. On a fait beaucoup état du narcissisme de Donald Trump mais sur cette question d’enfantillages, remarquez combien ce doit être difficile pour un Justin Trudeau, enfant d’un père dont la figure est elle-même associée à un caractère rebelle, autoritaire, outrecuidant, pour ne pas parler d’un modèle d’arrogance dont les quarante ans et plus se souviennent peut-être davantage que de l’homme politique lui-même, encore que dans son cas le pouvoir et la personnalité ne faisaient qu’un.

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Bonne question d’autant plus que le coût de notre laxisme en matière de libre échange entre les provinces est exorbitant: une centaine de milliards de dollars en moyenne s’ajouterait à notre PIB si nous nous occupions de nos propres ententes!

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Oui ce doit être difficile pour lui, l’enfant qui s’est beaucoup défini politiquement par rapport à la forte personnalité de son père, revendiquant les mêmes initiatives libérales, de se faire dire publiquement: «Il est encore jeune, il va apprendre, car en ce moment ses déclarations vont coûter très cher aux Canadiens.»

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Les «enfants-rois» d’aujourd’hui portent bien leur nom quand on les regarde surprotéger leurs acquisitions sans reconnaissance, pas même en apparence, d’un bien commun pouvant être avantageux pour tous au détriment de leur orgueil démesuré. Les deux protagonistes d’une bisbille qui retentit sur une bonne partie de cette planète, un baby boomer et un rejeton de la génération X, font bel et bien partie de ces groupes qui ont donné lieu à ce qui, de plus en plus, nous apparaît comme une jeunesse où, de toute évidence, la droite ne saurait trouver de terrain plus fertile.